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17 mars 2024Samedi en fin d’après-midi, le FC Nantes a pris l’eau dans son antre de la Beaujoire contre le RC Strasbourg (1-3). Battus une nouvelle fois à la maison et contre un adversaire direct pour le maintien, les Jaune et Vert s’enlisent dans la crise.
Les Nantais ont regagné les vestiaires dans les mêmes conditions que durant la rencontre. Dans le brouillard. En effet, la Brigade Loire, le principal groupe de supporters du FC Nantes a fêté ses 25 ans d’existence à l’occasion de la réception de Strasbourg samedi à 17h et n’a pas lésiné sur les fumigènes. Mais quatre vingt-dix minutes plus tard, les sourires ont laissé place à la colère, la frustration, la résignation presque l’abattement. Face à un adversaire direct pour le maintien, le FCN a confirmé combien il éprouvait les pires difficultés à se libérer à domicile et a concédé une nouvelle défaite en championnat, la cinquième lors des huit derniers matchs de Ligue 1. Pour Jocelyn Gourvennec, l’entraîneur ligérien, le constat est implacable. Avec ce nouveau revers, il est devenu le premier entraîneur de l’histoire à compter 10 défaites après ses 15 premiers matchs officiels sur le banc avec les Jaune et Vert.
Jusqu’ici, l’ex technicien du LOSC ne semblait pas en danger malgré la position de barragiste mais cette défaite, facilitée par plusieurs erreurs individuelles, pourrait rabattre les cartes. Et quand on connaît le caractère de Waldemar Kita, le président du FC Nantes, on sait que certains de ses anciens entraîneurs ont été virés pour moins que ça… À commencer par Pierre Aristouy, l’ancien locataire du banc de touche viré à la fin du mois de novembre.
Pas un calendrier facile
En conférence de presse après la rencontre, Jocelyn Gourvennec a pointé du doigt les erreurs individuelles qui ont plombé son équipe, mais aussi la seconde période des Nantais. « Notre deuxième mi-temps est manquée et a beaucoup de conséquences. C’est un problème. […] Le troisième but leur donne encore de la marge et ne nous permet pas de rester dans le match. Dès qu’il y a un truc de travers, cela a trop de conséquences. » Pour Ouest-France, plusieurs Nantais (Chirivella, Castelletto, Moussa Sissoko) ont confié leur désarroi, leur colère et leurs inquiétudes. Il faudra plus que ça pour éviter à Nantes une nouvelle fin de saison irrespirable comme c’était déjà le cas l’année dernière avec ce maintien acquis à la dernière journée contre Angers.
Jocelyn Gourvennec a pourtant maintenu le cap pour les prochaines semaines sans céder à la panique. « Il faut continuer à rester ensemble. […] Il faut garder l’unité, on peut se parler, il peut y avoir les murs qui tremblent. » Place à la trêve désormais pour les joueurs qui souffleront volontiers loin de la Jonelière. Pour le technicien en revanche, ces jours à venir ne devraient pas être de tout repos… s’il est toujours en poste. Car la suite du calendrier avec deux rencontres à venir contre Nice et Lyon et un sprint final à disputer contre Brest, Lille et Monaco ne prêtent guère à sourire.